On savait qu’elle pourrait etre aussi celle de l’ensemble des incertitudes (monnaies, marches, pays emergents. ). On savait i nouveau que la croissance mondiale pourrait i?tre legerement plus faible et, helas ! celle de notre continent clairement amoindrie.
L’Europe, precisement, est a l’heure des panel.
L’ecart se creuse dangereusement entre Etats du Nord et Etats du Sud avec la France au milieu. Mes fourmis vertueuses, qui ont consenti de grands sacrifices il y a longtemps et les reformes qui les accompagnaient, l’Allemagne en tete, paraissent pretes aujourd’hui a lacher rencontres pour divorcГ©s du lest (augmentation des salaires en Allemagne) mais ne semblent guere enclines a alimenter les cigales dispendieuses. De nombreuses ces dernieres subissent l’incomprehension de la mondialisation en file, qui n’est jamais un eventail, mais une realite incontournable a laquelle elles n’ont jamais ete preparees.
Aussi, pour nous Europeens, le grand debat reste lance.
Ne sommes-nous jamais alles trop loin dans l’austerite ? La potion n’est-elle nullement en train de tuer le malade ? Ne convient-il aucune faire une pause ? Faut-il continuer des efforts ? Et a quel rythme ? Ce debat concerne la France au premier chef.
Repetons-le sans cesse, l’austerite en France a ete plus ressentie que reelle. En depit d’un chomage tres eleve, superieur a 10 %, mais en raison d’une protection sociale forte, le niveau de life ne s’est guere contracte. Les classes moyennes ont vu fondre une partie de leurs projets et des chances de leurs descendants. Comme partout au monde, les inegalites se paraissent renforcees au profit des plus riches qui sont des seuls a profiter d’une croissance molle. Et le plus dramatique, c’est qu’en France des plus demunis seront Sans compter que qui plus est nombreux a subir des fins de mois difficiles. Ce ressenti d’austerite, qui n’est vrai que pour nos plus pauvres, alimente avec nos demagogues de droite et de gauche, s’appuie via un deni de realite.
Comme si les difficultes reelles n’etaient pas le fruit de nos erreurs, de notre laxisme, d’une absence de cap et de vision, de notre incapacite a comprendre l’evolution du monde qu’accelere le fantastique progres des technologies, des moyens de communication et d’echange.
On pourrait comparer une cecite politique des trente dernieres annees a cette caste militaire francaise embourbee dans ses conservatismes, abritee derriere la ligne Maginot qui nous a conduits au desastre de Juin 40. Alors, pour nos conservateurs comme Afin de nos demagogues, la faute est ailleurs. C’est la faute a l’Europe, la faute a l’euro, la faute a la finance, bref c’est la faute a Voltaire. Message d’autant plus facile a faire passer en France que nous sommes 1 pays ou la reussite a i chaque fois ete suspecte, ou l’on regarde d’abord dans l’assiette de le coloc’ : la jalousie reste une maladie bien francaise. Le formidable elan de solidarite du 11 janvier a montre avec eclat l’attachement aux valeurs une Republique. Cela serait en general infiniment plus difficile de mobiliser les foules pour exiger les mesures les meilleurs sens prealables a bien redressement, que l’opinion est avec ailleurs disposee a accepter comme le montrent les sondages a propos en loi Macron. Nous avons dit ici meme : halte a la desesperance, a la condition naturellement d’operer les petits parti pris et de les executer vite.
Pour ce faire, pour saisir ce qu’il reste urgent de decider, regardons ce qui s’est fera ailleurs surtout chez ceux qui se portent plutot plus, dans un environnement comparable. Demarche qui n’est en rien condamnable, qui n’est pas un abandon de souverainete, c’est au contraire et cela s’fait l’ensemble des temps en secteurs une production ou dans le numerique qui avance a pas de geant.
H criteres sont principalement a retenir : le cout du boulot, le deficit public et la fiscalite.
Notre cout horaire en main d’?uvre pour l’ensemble d’une zone euro est estime a 30 euros en moyenne. Il revient en France a 35,6 euros contre 32,9 euros en Allemagne. Mais le plus lourd handicap n’est nullement la. Cela reste d’abord dans la rigidite de notre legislation (les 35 heures, des seuils sociaux, une paperasserie insupportable Afin de nos PME). Les pays ayant developpe le environ flexibilite paraissent ceux qui ont les meilleurs taux de croissance, votre n’est gui?re un hasard.
Les deficits publics – environ 53 % du budget a la charge de l’Etat et des collectivites territoriales – battent des records en Europe, pesent lourdement dans notre competitivite et sur la croissance. Nous avons nombre environ fonctionnaires que des coloc’ allemands ou anglais. Dire que l’on doit remplacer 1 fonctionnaire via deux ou sur trois partant a la retraite n’est pas l’alternative. Notre verite reste qu’il faudrait couper la ou on voit plethore sans productivite accrue et renforcer encore les secteurs essentiels a une i?tre.
Notre fiscalite enfin. Depuis quatre ans, de multiples pays en Europe ont prefere reduire les pressions fiscales, en particulier la fiscalite des entreprises. J’ai concurrence internationale et J’ai mondialisation obligent les Etats a s’adapter en supprimant nos reglementations paralysantes, en donnant plus d’air a toutes les firmes. En Angleterre, l’impot sur les societes a baisse de 28 a 24 %, ainsi, le Premier ministre David Cameron veut aller encore plus loin en 2015 (22 %). L’Allemagne (32 a 26 %), la Finlande, le Danemark ont suivi le meme chemin.